Un important mouvement de personnel diplomatique a été initié par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, dont plusieurs en France.
Le consulat du Maroc a célébré le quatrième anniversaire de l’intronisation du roi Mohamed VI mercredi soir à Dijon. En 1999, le Maroc ainsi que la communauté marocaine tout entière furent plongés dans un sentiment étrange. Après la mort du monarque charismatique Hassan II, le Maroc pleurait en effet son roi défunt tout en étant porté par l’espoir d’un renouveau incarné par son successeur légitime, le prince héritier Sidi Mohamed, qui deviendra plus tard Mohamed VI.
Aujourd’hui voilà quatre ans que ce dernier fut intronisé comme roi du Maroc et le consul en place à Dijon, Abdessadek Sikaoui, a tenu mercredi soir dernier à célébrer cet événement notoire. Il avait en effet convié comme chaque année environ 300 personnes à l’hôtel de la Cloche pour une réception placée sous les couleurs du pays. Beaucoup de personnalités dijonnaises étaient ainsi présentes afin de célébrer cet anniversaire autour de l’ensemble du consulat du Maroc qui est aujourd’hui basé à Talant.
Abdessadek Sikaoui qui quittera dans quelques jours ses fonctions de consul, a ainsi voulu témoigner son attachement mais également son allégeance au roi en qui il semble porter beaucoup d’espoir.
Une date symbolique
Il déclare d’ailleurs à ce propos que « le roi Mohamed VI reste le garant d’une certaine stabilité du pays et qu’il demeure à jamais le symbole du peuple marocain ». Pour ce consul en poste à Dijon depuis maintenant quatre ans, « Mohamed VI incarne également la continuité d’une volonté d’émancipation de son pays, puisqu’il succède à son père qui lui fut le bâtisseur d’un Maroc moderne et tourné vers l’avenir ».
C’est pourquoi aujourd’hui, en cette date anniversaire de son intronisation, il est temps selon Abdessadek Sikaoui de dresser un bilan de la politique menée par ce nouveau roi depuis quatre ans. Le consul confie à cet égard que Mohamed VI a beaucoup œuvré pour la jeunesse marocaine qui représente aujourd’hui environ 40 % de la population, et en qui on place beaucoup d’espoir pour accompagner le pays prochainement sur le chemin d’un développement économique et social solide.
Les projets à ce jour réalisés ou en cours restent par exemple la mise en service d’un grand port à Tanger à vocation internationale ainsi que la construction de logements sociaux. Les perspectives d’une croissance interne et d’une meilleure gestion des inégalités sociales sont donc au cœur de cette politique d’ouverture et méritent une attention toute particulière de la part du roi Mohamed VI. Il est donc de bon ton de penser que le Maroc est sérieusement engagé sur la voie d’un modernisme avancé, même si ce pays demeure encore perfectible aujourd’hui dans de nombreux domaines, comme par exemple sur le plan du processus de démocratisation qui fut amorcé tardivement.
Le Bien Public
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