Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
FES (Maroc), 28 fév (AFP) - La gendarmerie marocaine a arrêté deux cent vingt-deux clandestins Africains dans les régions de Boulemane, près de Fès (centre) et de Nador (nord-est), a indiqué vendredi l’agence marocaine Map
Les candidats à l’émigration vers l’Europe ont été arrêtés entre le 23 et le 27 février, a précisé l’agence marocaine. Ils sont originaires du Ghana, du Bénin, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Gambie, de la Sieerra Leone et du Libéria.
Ils se sont infiltrés au Maroc en traversant clandestinement la frontière algéro-marocaine, selon la même source.
Les subsahariens arrêtés à Nador avaient trouvé refuge dans une forêt et attendaient l’occasion de se rendre à Melilla, préside espagnol dans le nord marocain, a indiqué l’agence Map.
Les jeunes ressortissants d’Afrique subsaharienne sont de plus en plus nombreux à se rendre dans le royaume pour tenter d’émigrer en Europe, généralement à bord d’embarcations de fortune.
Selon des chiffres officiels, la gendarmerie marocaine a arrêté en 2002 environ 4400 subsahariens dans les trois principales régions concernées : au sud, à El Ayoun en face de l’archipel espagnol des Canaries, dans l’Atlantique, à l’est près de la frontière algérienne et au nord, sur le Détroit de Gibraltar.
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