« Comment sortir du monde ? » C’est le titre du tout premier roman du Franco-marocain Marouane Bakhti, paru aux Nouvelles Éditions du réveil en mars 2023. Il y raconte la vie, telle qu’elle vient, dans une famille biculturelle. Un récit éblouissant.
Le « Marocain » est peut-être une espèce menacée à Derb Omar. Avec les commerces chinois qui se multiplient dans ce site commercial devenu culte, les commerçants et producteurs marocains sont très inquiets au sujet de leur avenir.
Les commerçants –et surtout les produits- marocains à Derb Omar sont peut-être une espèce menacée d’extinction. Une multiplication de commerçants chinois est en train de s’y produire. Ces derniers apprennent même la darija. Et les prix de leurs produits… Inutile même d’en parler. La concurrence est absolument déloyale. Les commerçants marocains en sont angoissés.
Mohamed Dahbi, coordinateur de l’UGEP, l’Union générale des entreprises et professions, tire la sonnette d’alarme. Ses propos rapportés par Elaph.com sont explicites : « Les petits commerçants sont très frappés par la présence des chinois car ce sont de redoutables concurrents. Les produits chinois sont des imitations de grandes marques de renommée mondiale. Déjà cela impacte les petits et moyens commerçants qui se sont mis à importer ce genre de produits. Mais le pire dans tout cela c’est le prix proposé, qui est très bas, ce qui est un réel danger en priorité pour les unités de production locale, qui elles-mêmes voient les imitations de leurs produits être proposé à la clientèle. Ceci est d’abord la responsabilité des structures gouvernementales qui ne prennent pas en considération les PME dans les décisions qu’ils prennent ».
Questionnée au sujet de la qualité des produits chinois par Elaph, une Marocaine répond : « J’achète les produits chinois pour leur prix bas. Je ne nie pas que parfois on achète des produits de moindre qualité, mais cela peut arriver aussi quand on achète des produits locaux.
A voir tout cela, il apparaît clairement que les commerçants marocains ont un choix à faire : S’adapter, en vendant aussi chinois, comme certains commencent à le faire. Ou bien...
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