A Kénitra, on a entendu la voix d’une personne enterrée depuis une semaine
Une rumeur a enflé autour de la mort d’un individu enterré il y a quelques jours dans un cimetière à Kénitra et qui serait revenu à la vie. Une enquête a été ouverte.
Keltoum Benkaddour, une Marocaine de 61 ans, domiciliée dans les Pyrénées-Orientales depuis trente-cinq ans, découvre qu’elle avait été déclarée morte depuis quatre ans et se bat pour prouver à l’administration qu’elle est bien vivante.
Alors qu’elle est allée aux guichets de la Sécurité sociale Rue Rempart Saint-Mathieu pour obtenir de l’aide après avoir perdu en début d’année le mot de passe de son compte Ameli qu’elle avait besoin de consulter, Keltoum Benkaddour découvre qu’elle avait été déclarée morte depuis quatre ans. Un agent de sécurité l’accueille et elle lui explique son cas. « En guise de bonne foi, je lui tends ma carte vitale pour prouver mon identité et mon affiliation à l’assurance maladie », raconte-t-elle à Midi Libre. Après vérification de la validité de la carte dans une borne de lecture, il lui annonce qu’elle était « morte depuis quatre ans ».
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La sexagénaire tombe des nues. Un conseiller lui confirme l’information. « Il m’a confirmé que, pour la sécu, j’avais succombé, me montrant sur son ordinateur une attestation de décès à mon nom, datée de 2018 », poursuit celle qui est la veuve d’un buraliste, par ailleurs mère d’un fils unique militaire dans l’armée de terre et actuellement en Opex. Le conseiller lui demande de prouver de son existence. « Je ne savais plus où j’étais, c’était comme si je n’existais plus, j’angoissais », confesse la Perpignanaise. Après l’obtention d’un extrait de son acte de naissance de moins de trois mois au consulat du Maroc, à Montpellier, elle poursuit les démarches jusqu’à obtenir le certificat de vie en février dernier.
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Le mois suivant, elle reçoit sa nouvelle carte vitale. Elle s’attend à commencer à percevoir sa pension de réversion Carsat et à mettre à jour ses allocations familiales.
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