Le 6 mai prochain aura lieu la première audience concernant 51 employés de deux centres d’appel distincts poursuivis, entre autres, pour incitation à la débauche. Ils seront jugés à Meknès, là même où les animateurs et animatrices « travaillaient ».
Dans cette affaire, les employés des deux centres d’appel de la capitale ismaélienne sont poursuivis pour divers chefs d’accusation, selon Al Ahdath Al Maghribiya. Outre l’incitation à la débauche, via téléphone, whatsapp, et SMS, on notera également des accusations d’escroquerie, d’exploitation de centres d’appel sans autorisation, et de piratage de lignes téléphoniques.
Les animateurs et animatrices s’évertuaient à donner aux (longues) conversations qu’ils avaient avec des « clients » (notamment de pays arabes) des connotations sexuelles, pour ainsi pouvoir allonger la durée des appels, surtout que ceux-ci sont piratés et surfacturés.
Les perquisitions ont donné lieu à la saisie de nombreux outils informatiques : des ordinateurs, des outils pour le transfert de communications internationales et des appareils pour les appels. A savoir qu’il y a également trois mineurs parmi les personnes poursuivies.
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