Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.
Le pédophile espagnol Daniel Galvan pourrait être extradé au Maroc, si la justice ibérique trouve le moyen de se débarrasser de lui, affirme une source judiciaire marocaine à Bladi.net. Le Maroc a demandé officiellement l’extradition de Galvan, pour qu’il purge le reste de sa peine au Royaume.
Daniel Galvan avait quitté le Maroc après avoir bénéficié d’une grâce royale à l’occasion de la Fête du Trône, que le Roi Mohammed VI avait retiré immédiatement après avoir été informé des crimes commis par le pédopornographe.
Fernando Andreu, juge d’instruction espagnol en charge de l’affaire a demandé à ce que le dossier de Galvan soit réexaminé, pour étudier l’éventualité de l’extradition du pédophile vers le Maroc.
Le mis en cause étant d’origine irakienne, n’avait acquis la nationalité qu’après s’être marié avec une Espagnole, donc le fait qu’il n’ait pas de racines espagnoles pourrait jouer contre lui, poursuit notre source.
La détention de Galvan en Espagne a été prolongée de 40 jours supplémentaires, aux termes desquels la justice espagnole devrait se prononcer quant à son extradition. Le cas échéant, il serait libéré. Galvan lui, refuse d’être extradé vers le Maroc.
Daniel Galvan avait été arrêté début août en Espagne, suite au retrait de la grâce royale et au dépôt d’un mandat d’arrêt international par les autorités marocaines. Le pédophile avait été condamné en 2011 à 30 ans de prison pour avoir violé 11 enfants à Kénitra.
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