Le crocodile de Rabat court toujours ...

Le crocodile de Rabat existe bel et bien, mais il n’a pas encore été retrouvé. Le reptile a été vu pour la première fois par une touriste étrangère à la Marina de Salé. Celle-ci l’avait même pris en photo et l’image s’est avérée être authentique, affirme le maire de Salé Nourredine Lazrak.

La rivière du Bouregreg séparant les deux villes jumelles de Rabat et Salé a été ratissée pendant plusieurs jours par la gendarmerie maritime et la protection civile, sans qu’aucune trace du reptile ne soit trouvé.

Les recherches se poursuivent encore sans que les riverains n’en soient alertés. Les barques qui font la traversée du Bouregreg opèrent encore, les pêcheurs aussi. Les hameçons placés par les services de la protection civile à travers la rivière ont été cassés.

Nourredine Lazrak, maire de Salé, a affirmé au quotidien Akhbar Al Yaoum qu’un état d’alerte avait été décrété dès que la touriste avait signalé la présence du reptile. En plus des hameçons, des filets ont été également déployés dans le Bouregreg et des caméras ont été placées un peu partout, sans que le crocodile ne soit localisé. Du moins, pour l’instant.

Des sources citées par le journal racontent que le crocodile appartiendrait à l’un des touristes émiratis, dont les yachts sont amarrés dans la Marina de Salé. Les Emiratis ont l’habitude d’élever de petits crocodiles, mais quand ils grandissent ils s’en débarrassent, dit-on, en les lâchant dans la nature.

Le crocodile qui avait été également aperçu non loin du pont Hassanien, près d’une infrastructure touristique située sur la rive droite du fleuve Bouregreg, du côté de Salé par des citoyens, se serait probablement dirigé vers la vallée de l’Oulja, ou Akrach.

Aucune mesure de sécurité apparente n’a été prise par les autorités locales pour prévenir une éventuelle attaque contre des riverains. Il est encore possible d’effectuer la traversée à bord des embarcations traditionnelles. Nous l’avons fait vendredi, avec huit autres personnes, certains nous ont confié qu’ils avaient la peur au ventre.