Le dernier bilan du coronavirus présenté par les autorités sanitaires fait état de quelque 117 nouvelles infections dans la ville spirituelle, rappelle l’Économiste. Par conséquent, les autorités sanitaires ont dépêché une escouade de caïds pour renforcer le dispositif local. Face à l’entêtement de la population, les autorités pourraient imposer la quarantaine dans certains quartiers de Fès tels que Aïn Nokbi ou Bendebbab.
D’après le même quotidien, la situation est de plus en plus critique au niveau des centres de traitement Covid-19 avec la contamination de “plus de 70 personnes entre médecins et infirmiers au CHU”. Selon un médecin du corps médical, cette contamination importante est le prix des multiples retards pour la prise décision. À l’en croire, la majorité des cas graves sont dus à un retard de prise en charge, par sous estimation ou peur de se faire hospitaliser à Fès ou à Benslimane.
Pour le médecin, il est urgent de créer, à l’image de Benslimane et Bengurir, des hôpitaux de campagnes dans chaque région, vu le nombre croissant des cas asymptomatiques qui font pression sur les hôpitaux qui sont déjà en crise et s’approchent de l’effondrement.
De sources dignes de foi, un hôpital de campagne est en cours d’aménagement au sein de la cité universitaire de la route d’Imouzzer. Cette décision pourrait rassurer le citoyen et soulager l’hôpital, indique-t-on. Par ailleurs, la ville devrait également penser à confiner à nouveau ses citoyens et imposer le port du masque pour éviter une résurgence dramatique des cas positifs.