À Tanger, la situation épidémiologique échappe visiblement aux autorités sanitaires. L’état de santé de certains patients dont des nouveau-nés hospitalisés dans leur première semaine empire en raison du laxisme des autorités, de l’insuffisance du personnel soignant, rapporte Al Massae. Sans oublier l’absence d’un médecin généraliste.
Selon le témoignage de pensionnaires d’un hôpital situé juste à la sortie de Tanger, seuls les étudiants en médecine et le personnel local du Croissant rouge marocain dont les compétences sont limitées qui s’occupent des malades. Parmi ces malades, figurent des diabétiques, des patients souffrant cardio-vasculaires ou respiratoires dont l’état de santé est critique.
La directrice régionale de la Santé de la ville a fait preuve d’incompétence quant à la gestion de la situation épidémiologique à Tanger, explique une source médicale. C’est d’ailleurs cela qui a amené les ministres de l’Intérieur et son collègue de la santé à reconfiner Tanger.
Face à cette situation peu reluisante, des professionnels de la santé et acteurs de la société civile appellent à l’installation d’un hôpital de campagne à Tanger.