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La Roumanie ouvrira officiellement, à Fès, un nouveau consulat honoraire après ceux de Casablanca, Tanger, Marrakech et Meknès. De fait, la cérémonie d’installation du consul honoraire est prévue le 6 février en présence de nombreux opérateurs économiques de la ville et représentants diplomatiques de pays étrangers au Maroc, dont notamment Vasile Popovici, ambassadeur de Roumanie.
A noter que c’est Mohammed Laraqui Houssaini, industriel opérant dans le secteur de la fabrication de pièces pour l’automobile, qui a été nommé consul honoraire de la Roumanie à Fès. « J’espère contribuer à la promotion du Maroc en Roumanie et attirer un flux important de touristes roumains, notamment vers la région. Actuellement, ils sont une minorité à venir chez nous, mais c’est un marché prometteur », explique Laraqui. Et d’ajouter que le consulat couvrira la région de Fès-Boulemane. L’objectif étant de booster les relations économiques et culturelles entre les deux pays.
Il s’agit aussi d’organiser des missions économiques et d’échange dans le cadre de la coopération décentralisée entre les villes de Fès et de Bucarest et rendre service aux ressortissants roumains. Pour le nouveau consul, la Roumanie et le Maroc sont deux pays émergents, avec un taux de croissance économique au-dessus de la moyenne continentale, avec des économies qui ne sont pas en compétition, mais, par contre, ont un degré élevé de complémentarité, et dont le potentiel doit être mis en valeur. C’est-à-dire, créer une synergie et développer des compétences dans différents secteurs telles les sociétés de constructions portuaires ou les automobiles Dacia.
A signaler que des sociétés roumaines de BTP se chargent actuellement de l’aménagement du complexe portuaire TangerMed, de l’extension du réseau d’électrification dans l’espace rural, de la réalisation d’un boulevard et du réseau de transport urbain basé sur le métro léger, ainsi que d’un centre de stockage-recyclage des déchets ménagers, à Casablanca. Ces sociétés peuvent être intéressées par des projets à Fès. Dans ce sens, le consulat pourra jouer un rôle de rapprochement. Aussi, attirer des investissements dans les secteurs de l’agroalimentaire et l’automobile figure en priorité.
En 2007, le volume des échanges économiques bilatéraux s’est chiffré à 125 millions de dollars, 40% de plus par rapport à 2006. Les exportations roumaines -céréales, bois de charpente et articles en bois, verrerie, produits métallurgiques, machines et appareils électriques, fibres synthétiques, produits chimiques- ont représenté plus de deux tiers des échanges. Les importations depuis le Maroc ont consisté en des matériaux de construction, produits textiles, vêtements et chaussures.
Bref, une coopération traditionnelle entre les deux pays existe dans le domaine culturel et éducationnel depuis les années 1990. Aujourd’hui, il est question de rehausser cette coopération à un niveau supérieur. D’autant plus que l’Etat roumain affiche sa volonté de vouloir fructifier les échanges dans tous les domaines.
Source : L’Economiste - Y. S. A.
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