Lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd est revenu sur l’échec de l’Algérie à tenter de s’approprier illégalement le patrimoine immatériel marocain au Paraguay.
Lors d’une récente réunion du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, l’Algérie a tenté de s’approprier le patrimoine immatériel marocain, mais elle a essuyé un échec. Grâce à la mobilisation collective des Marocains et à la synergie entre le ministère de la Culture, le ministère des Affaires étrangères et la société civile, cette initiative malveillante a pu être contrecarrée avec succès, a affirmé Mohamed Mehdi Bensaïd. Preuves à l’appui, la délégation marocaine a réussi à convaincre le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Celui-ci a accepté la protestation du Maroc et a décidé de retirer l’image du caftan marocain du dossier algérien.
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Le ministre a fait remarquer que l’inclusion de l’image du caftan marocain dans un dossier d’un pays étranger constitue une violation flagrante de l’esprit et des objectifs de la convention de l’UNESCO de 2003, dédiée à la protection du patrimoine culturel immatériel. Il déplore que l’Algérie ait tenté d’exploiter cette convention à des fins d’appropriation culturelle ou d’instrumentalisation politique. « Cette problématique ne doit pas être instrumentalisée dans le cadre de surenchères politiques ou de manœuvres stratégiques entre la majorité et l’opposition. Il s’agit d’une question nationale que nous défendons fermement depuis toutes nos positions », a réaffirmé Bensaïd.
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Pour le ministre, il est temps d’élaborer collectivement une stratégie de plaidoyer au sein des instances parlementaires internationales pour défendre le patrimoine culturel marocain contre toute forme d’usurpation. « Les Marocains, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales, se mobilisent quotidiennement pour protéger leur héritage culturel et craignent expressément les actions de certains« , a fait savoir le ministre. Et d’ajouter : « cette lutte est un combat collectif et que, même après avoir quitté le gouvernement, nous continuerons à résister à ceux qui cherchent à dérober ou à s’approprier notre patrimoine ».