Près de 500 enfants et adolescents migrants d’origine marocaine, sans accompagnement parental, sont désormais enregistrés dans les différents centres reconnus à cet effet, à Ceuta. C’est ce que viennent de révèler les chiffres publiés par la ville.
Le nombre de mineurs marocains, non accompagnés et encadrés par la ville autonome, n’a cessé de croître depuis le début de l’année. Au centre provisoire Realojo de "La Esperanza", 440 garçons de nationalité marocaine sont hébergés, dont 360 dans ses propres locaux, et 80 autres affectés à la Fondation "SAMU" qui a installé, il y a plus d’un an, plusieurs modules préfabriqués au rez-de-chaussée du bâtiment, indique le journal El Faro de Ceuta.
Du côté des filles, 33 Marocaines de moins de dix-huit ans, sont prises en charge dans le Centre méditerranéen de Ceuta. À "San Ildefonso", le bâtiment qui abrite ces enfants, est occupé par huit d’entre elles. Dix autres enfants remplissent les conditions judiciaires du Centre de réforme de Punta Blanca. Au total, 491 enfants et adolescents non accompagnés sont sous la supervision de l’administration de la ville.
Par ailleurs, le nombre d’enfants accueillis par les centres pour mineurs, en particulier "La Esperanza", rend impossible une attention et un suivi particuliers aux enfants. Ce qui constitue un frein à une meilleure collaboration entre les enfants et le centre et fait ressortir le problème de sécurité et un déficit à une assistance adéquate à ces enfants qui viennent d’horizon divers avec leurs cultures.