Des résidants couchés par terre ...
Le parquet général a ouvert une enquête préliminaire sur l’origine des décès en série enregistrés au niveau du centre social « dar el kheir Tit Mellil », qui ont atteint le chiffre alarmant de 120 morts depuis 2018. En l’espace de quatre mois, pas moins de 14 nouveaux cas ont été recensés au niveau du centre.
Dans une déclaration au quotidien Al Massae, le président de la commission d’enquête et d’exploration des données personnelles à Tit Mellil a annoncé que 14 nouveaux décès ont été enregistrés au Centre depuis le début de l’année, le dernier en date est celui d’un vieil homme, dont l’état de santé nécessitait une hospitalisation imminente, qui a été abandonné à son sort sans aucune considération de la part des responsables.
Le président a fait savoir par ailleurs que la commission d’enquête a saisi le parquet général afin d’enquêter sur le décès de l’un des résidents du centre. Le défunt souffrait de plusieurs maladies chroniques qui n’ont jamais été prises en charge.
Le journal ajoute que le président a également pointé du doigt le cas de plusieurs détenus, dont l’état de santé nécessite une prise en charge immédiate, demandant à la commission d’intervenir auprès du ministère de la Santé et des responsables de l’établissement, afin de trouver une solution urgente.
En 2018, plus de 90 cas de décès ont été enregistrés au Centre de Tit Mellil, a annoncé Hasna Hajib, présidente de la commission nationale des droits de l’homme, ajoutant que ce nombre ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année.
La situation des résidants a été qualifiée de catastrophique par la plupart des acteurs des droits de l’homme, et particulièrement sur les volets médical et alimentaire, où notamment les patients souffrent d’un manque flagrant de nourriture et de médicaments nécessaires au traitement des maladies psychiatriques.
Reportage réalisé sur place par le site Hespress :
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