La mosquée Hassan II à Casablanca
Les chantiers entrepris dans la métropole donnent un goût d’inachevé aux habitants de Casablanca : des travaux sans finition, des nids-de-poule partout. La ville connaît un remue-ménage qui perturbe gravement le quotidien, sans pour autant alerter les responsables.
Cette situation a suscité des réactions mitigées des Casablancais qui s’interrogent sur le rôle du Wali et des élus. L’Économiste revient sur les commentaires de certains Casablancais dépités par le mutisme quasi-complice des responsables.
"Un goût d’inachevé règne partout, la finition fait défaut. Les responsables n’habitent pas la même ville que nous ? Ils ne voient pas ce que nous voyons ? Des trous partout, des restes de chantier", lance une Casablancaise furieuse.
Frustré par l’état de la ville qui a été transformée en un chantier à ciel ouvert, un autre citadin s’insurge contre le Wali de la région et la Cour des comptes. L’argent du contribuable part en fumée pour des chantiers qui n’améliorent guère le quotidien des citadins, déplore-t-il.
L’Économiste rapporte les propos dénonciateurs d’un Casablancais qui n’hésite pas à accuser les élus d’égoïsme. "Comme tout ce qui se fait au Maroc, rien ne se termine ni dans les délais ni avec la finition attendue, les élus sont dans leur guerre électorale et n’ont rien à faire des citoyens", s’insurge-t-il.
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