Le président du parti Istiqlal au Conseil municipal de Casablanca, Hussein Nasserallah, a relevé que cette crise risque de s’amplifier dans les années à venir. Selon lui, elle se justifie par la gestion financière particulière adoptée par le Conseil de la ville.
D’après Barlamane, ce Conseil est incapable de régler le prêt de 2 milliards DH, contracté auprès de la Banque mondiale en 2017, pour améliorer le système de gestion des recettes municipales en vue d’attirer des investissements privés.
Ce prêt n’avait pourtant pas fait l’unanimité, à l’époque, au sein du conseil qui considère que les finances exsangues de la commune présidée par le militant du PJD, Abdelaziz El Omari, ne pouvaient permettre à la ville de Casablanca de recourir à ce luxe auprès de la Banque mondiale.