
Une opération menée jeudi par les forces de l’ordre italiennes, en collaboration avec leurs homologues chinois et avec le soutien d’Europol, a permis le démantèlement d’un réseau international de streaming illégal dont bénéficiaient 22 millions...
Budget colossal, tournage digne d’une superproduction, images de synthèse à foison, financement international... Le Temps des pharaons, diffusé ce soir sur Canal + à 21 h 05, contient tous les ingrédients d’un genre à la mode, le documentaire-fiction. Il a fallu plus de quatre ans à Ben Goold, producteur et scénariste, pour mener ce projet à bien.
Un sondage réalisé outre-Manche en est à l’origine : il indique que la civilisation égyptienne est celle que préfèrent les Britanniques. Dans la foulée, notre homme se met en tête de raconter l’Egypte ancienne à travers des histoires réelles. « C’est en cela que c’est un challenge intéressant, d’autant que notre crédibilité repose sur le documentaire. C’est plus difficile et intéressant que de la fiction. Nous avions comme objectif de ne jamais nous écarter de la vérité », précise Tony Mitchell, le réalisateur, une référence au Royaume-Uni.
Parallèlement au bouclage du budget de près de 8,5 millions d’euros, Ben Goold se lance dans un travail de titan, en quête d’écrits à travers les musées d’Europe, base de travail indispensable pour trouver des histoires. Après des mois de recherche, il trouve matière à en raconter quatre. « On n’a pas eu beaucoup de choix, il nous fallait des histoires fortes et bien documentées », explique Tony Mitchell.
Pour le tournage, direction le Maroc, « où les espaces sont assez grands pour ne pas avoir de trace de modernité ». Après plus de deux mois de tournage, dont huit jours en Egypte, les décors monumentaux sont créés par images de synthèse. Un an de montage sera ensuite nécessaire pour finaliser la série documentaire.
Le résultat est captivant. Chaque histoire est racontée comme un polar, avec un souci du détail saisissant. Diffusée en novembre sur Channel Four, la série a passionné 3,3 millions de Britanniques. Producteur et réalisateur sont déjà en quête d’une autre civilisation à raconter. En attendant, Tony Mitchell travaille à un documentaire futuriste : que se passerait-il si dans vingt ans, le volcan Yellowstone, aux Etats-Unis, entrait en éruption ? Là, c’est du docu-science-fiction.
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