De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
En tournée au Canada, la troupe artistique et culturelle de Tanger a présenté un tableau émouvant dimanche dernier, au théâtre montréalais La Tohu.
"Al-Halka", la pièce nourrie par la tradition marocaine, et présentée pour la première fois en Amérique du Nord, est un mélange de disciplines artistiques telles que le chant, la danse, la narration, l’acrobatie. Les artistes ont lié langage corporel, œuvres musicales populaires et mouvements acrobatiques, pour brosser habilement une multitude de sujets d’actualité au grand bonheur du public acquis à leur cause.
"Le patrimoine est là entre de bonnes mains.", a indiqué le consul général du Maroc, Fouad Kadmiri, dimanche, au centre culturel Dar Al Maghrib à Montréal, à la projection du documentaire "Le rêve de l’enfant acrobate". À l’en croire, ces jeunes filles et garçons font montre d’un grand talent, et donnent le meilleur d’eux-mêmes, "pour perpétuer un riche patrimoine".
Le passage de la troupe marocaine a été une réussite dans la ville de Montréal (29 janvier – 9 février). Ces jeunes talents du royaume devront poursuivre leur tournée dans d’autres villes canadiennes, dont notamment, Toronto, Vancouver et Winnipeg.
Faut-il le souligner, le Maroc peut se targuer d’une belle et riche histoire en matière de théâtre traditionnel. En la matière, on ne saurait manquer de citer la place Jemaâ El Fna de Marrakech où "un groupe de narrateurs, de faiseurs d’événements et d’acrobates, perpétuent cette forme ancienne de théâtre".
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