
Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Adil Cherkaoui, un marocain soupçonné de terrorisme au Canada et condamné à des conditions de remises en liberté très sévères en février 2005, a vu ces restrictions assouplies par la justice qui estime celles ci "disproportionnées".
Le maroco-canadien n’aura plus a être accompagné par son père pour conduire ses enfants à l’école, n’aura plus de couvre-feu à respecter et pourra utiliser un ordinateur et un téléphone portable, choses qu’ils ne pouvait plus faire depuis 2005.
Adil Cherkaoui devra cependant continuer à porter un bracelet électronique et respecter 12 autres restrictions imposées par la justice canadienne.
"L’affaire de l’intéressé est très médiatisée, ce qui oblige M. Cherkaoui à se comporter de façon très exemplaire. De la même façon, si celui-ci avait le profil d’un agent dormant il a neuf ans, il est évident qu’il ne pourrait en être de même aujourd’hui vu la publicité entourant son affaire", a expliqué la juge Danièle Tremblay-Lamer. "De plus, il a l’appui de sa famille et de sa communauté. Il m’apparaît invraisemblable que celui-ci prenne un risque de les décevoir", a-t-elle ajouté.
Arrêté en mai 2003, Adil Cherkaoui est soupçonné d’être un agent dormant de l’organisation terroriste d’Al Qaida. Sous le coups d’un mandat d’arrêt international lancé par le Maroc, il se bat aujourd’hui pour éviter une expulsion.
Ces articles devraient vous intéresser :