La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le tristement célèbre camp de la forêt baptisé Gourougou, dans la région de Nador, au nord du Maroc, qui abritait plus de 1000 immigrants subsahariens clandestins, a été démantelé. Des centaines de migrants en situation irrégulière, dont des femmes et des enfants ont été évacués vers des centres d’accueil du nord du Royaume.
Les opérations menées mardi et mercredi par les autorités marocaines devraient concerner à terme plusieurs autres campements clandestins établis par des immigrants dans les forêts du nord du Maroc, d’où ils comptaient rallier l’Espagne.
D’après des sources officielles, plusieurs dizaines de migrants auraient été forcés à vivre dans le campement de la forêt de Gourougou par "les réseaux de passeurs et de traite des êtres humains".
"L’évacuation du camp s’est déroulée sans violences". Les clandestins conduits dans des autocars vers des centres d’accueil pour y être identifiés, devraient ensuite être expulsés vers leurs pays respectifs.
Pendant que les autorités marocaines démantelaient mardi le camp de Gourougou, plus de 300 subsahariens ont pris d’assaut les clôtures métalliques séparant la ville occupée de Melilla du Maroc. Environ 30 d’entre-eux ont réussi à passer. Plusieurs blessés graves seraient à déplorer.
Environ 140 immigrants clandestins subsahariens ont été évacués de campements près de Sebta et Melilla vers la ville d’Inezgane dans la région d’Agadir, et 80 autres vers Errachidia, au sud du pays.
Au Maroc, 18.000 migrants dont une majorité de subsahariens ont obtenu jusqu’ici leur carte de séjour. Plus de 116 nationalités ont été concernées par cette large opération de régularisation massive de sans-papiers lancée par le Maroc.
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