L’Europe veut construire des barrières anti migrants
Pour stopper l’arrivée de migrants sur leur sol, douze pays européens ont appelé la Commission à financer la construction des barrières à leurs frontières.
Bon nombre de migrants clandestins marocains vivent l’enfer en Grèce, porte d’entrée de l’Europe. Certains sont décédés en détention à cause des tortures subies, tandis que d’autres ont réussi à s’échapper.
Prison, tortures, maltraitance, famine… La Grèce est devenue un pays de cauchemar pour les migrants clandestins marocains qui tentent l’aventure européenne. La Turquie est leur point de départ. Arrivés en Grèce, bon nombre d’entre eux font face à cette dure réalité.
Quatre Marocains racontent avoir subi la torture et vécu dans la famine dans les prisons turques avant de réussir s’enfuir. Tous n’auront pas eu cette chance. Un de leurs compagnons d’infortune, originaire de Nador, a succombé à la torture. Au total, on dénombre quatre décès et des dizaines de blessés.
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En adoptant cette attitude, la Grèce et l’Union européenne règlent ainsi leurs comptes avec la Turquie. Cette dernière est accusée de vouloir inonder l’Europe de migrants en les autorisant à passer par son territoire. Malgré les nombreux rapports d’ONG et d’observatoires de migration — notamment la section des Marocains du monde de l’Organisation démocratique du travail (ODT)- condamnant le traitement inhumain infligé aux migrants clandestins dans les prisons grecques, l’Union européenne reste passive.
Aller plus loin
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