Brahim Sbaalil, militant du CMDH (Centre marocain des droits humains) a vu sa demande de mise en liberté provisoire rejetée ce mardi.
Le défenseur des droits de l’homme avait été condamné le 10 juillet à 6 mois de prison pour ses propos sur les incidents de Sidi Ifni du 7 juin dernier. Sbaalil, condamné pour "outrage" et "diffusion de crimes imaginaires", avait déclaré que les incidents de Sidi Ifni avaient fait plusieurs morts, information démentie par le gouvernement. Il avait été dans la nuit du 26 au 27 juin après sa participation à une conférence de presse du CMDH sur le sujet.
A la mi-juillet, Sbaalil et Hassan Rachidi, directeur d’Al Jazeera à Rabat, avaient également écopé d’une amende de 50.000 dirhams pour ces mêmes déclarations.
Une violente échauffourée, qui avait opposé samedi 7 juin les forces de l’ordre et de jeunes chômeurs qui bloquaient l’entrée du port de Sidi Ifni, avait fait 44 blessés dont 27 parmi les forces de l’ordre.
Une commission parlementaire d’enquête avait été formée immédiatement après les incidents de Sidi Ifni d’une manière consensuelle entre les groupes parlementaires, conformément à l’article 42 de la constitution, et les articles 67 et 62 du règlement intérieur de la chambre des représentants, ainsi qu’avec la loi régissant les commissions d’enquête.
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