Après Osaka, Benhassi a décidé de ne plus participer à d’autres événements sportifs internationaux. « Pour moi, c’est la fin de saison. C’est vrai qu’il y a d’autres événements sportifs qui sont en cours, mais j’ai décidé de ne pas y participer et de ne pas m’entraîner durant ce mois sacré. Les entraînements sont, en général, très durs. En 2008, je représenterai le Maroc au mois de mars au championnat du monde en salle à Valencia en Espagne et en juin et juillet 2008, je serai dans d’autres meetings internationaux d’athlétisme. Sans oublier les Jeux Olympiques de Pékin qui se dérouleront du 8 au 24 août », souligne-t-elle.
Selon elle, la récolte des jeunes athlètes marocains au championnat du monde à Osaka n’était pas très fructueuse. Mais leur participation était très positive, puisque c’était leur première prestation et cela montre que la relève sera sûrement assurée. Le Maroc est une grande nation d’athlétisme connu pour ses célèbres Aouita, El Guerrouj, Nawal El Moutawakil, Nezha Bidouane. Il faudra tout de même, selon Hasna Benhassi, assurer de grands moyens aux athlètes afin qu’ils puissent réaliser de belles performances et devenir des champions. « A présent que nos grands athlètes ont pris leur retraite, il faut développer le sens de la relève. Personnellement, j’ai un entraîneur avec qui je travaille durement pour atteindre mes objectifs. J’ai également un sponsor qui me soutient. J’espère remporter d’autres médailles d’or dans les prochaines manifestations internationales », confie Hasna Benhassi.
L’athlète marocaine a fait ses premiers pas sur les circuits du club Sidi Youssef Ben Ali avant d’intégrer l’Institut national d’athlétisme à Rabat en 1996, année au cours de laquelle elle s’est qualifiée aux demi-finales du 800 m des championnats du monde juniors à Sydney.
Elle décroche sa première médaille d’or aux Jeux méditerranéens de 1997 à Bari, avant d’y ajouter une autre à son palmarès, quelques semaines plus tard, lors du championnat des Jeux panarabes au Liban.
Stimulée par ses performances, Benhassi commence à jouer dans la cour des grands. Elle s’est qualifiée ainsi aux demi-finales des championnats du monde à Athènes en 1997, puis devient sacrée vice-championne d’Afrique à Dakar en 1998.
En 2001 à Lisbonne, elle remporta le titre de championne du monde en salle du 1.500 m, puis la médaille d’argent du 800 m au JO d’Athènes en 2004.
Sa carrière a été marquée par plusieurs interruptions, dont deux en 1999 et 2003 en raison d’une fracture de la jambe et une troisième en 2001 pour accoucher de son enfant. Mais après chaque absence, elle revenait avec force pour s’imposer aux niveaux national et international.
Aujourd’hui le Maroc - Badia Dref