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La famille de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, disparu en 1965 à Paris, a souhaité vendredi une "décision définitive" de la France sur la déclassification du dossier couvert par le "secret défense" depuis 39 ans.
La Commission consultative française du secret de la Défense nationale a approuvé le 15 octobre la déclassification des informations demandées par le juge Claude Choquet, chargé de l’enquête sur la disparition du leader de la gauche marocaine.
"Nous attendons une décision définitive de la ministre de la Défense qui aille dans le sens de la décision de la Commission consultative", a notamment déclaré Béchir, fils de Mehdi Ben Barka, dans un entretien à Al Ittihad, journal de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
"La levée du secret défense sur le dossier Ben Barka n’est pas officielle jusqu’ici", a-t-il fait remarquer, notant qu’il n’y a qu’une "décision de la Commission consultative (...) présentée à la ministre de la Défense en réponse à la demande du juge d’instruction".
M. Ben Barka a par ailleurs estimé que les développements en matière de droits de l’Homme au Maroc, notamment la création de l’Instance Equité et réconciliation (IER) - chargée de régler les dossiers des "années de plomb" - "ont pesé sur la dernière décision française".
Mehdi Ben Barka, fondateur de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), devenu USFP en 1975, avait été arrêté le 29 octobre 1965, en plein Paris, par des policiers français. Il n’a pas réapparu depuis, et son corps n’a jamais été retrouvé.
Dans un livre-témoignage paru en 2003, un ancien agent secret marocain, Ahmed Boukhari, a accusé l’ancien ministre de l’Intérieur Mohammed Oufkir d’avoir assassiné Ben Barka, dans une villa proche de Paris. Son corps aurait alors été rapatrié au Maroc où il aurait été dissous dans une cuve d’acide.
Afp
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