Quatre cents personnes issues de la communauté marocaine dans les trois régions du pays ont été interrogées par l’université de Rabat en collaboration avec la Fondation Roi Baudouin.
Une personne interrogée sur trois (31,7%) seulement bénéficie d’un contrat fixe et une personne sur cinq (21%) touche des allocations de chômage. Les personnes interrogées évoquent les discriminations à l’embauche pour justifier leurs difficultés d’insertion sur le marché de l’emploi. Les femmes sont moins nombreuses à travailler que les hommes (38,3% contre 55,4%). La proportion de femmes inactives (pour raisons familiales ou autres) s’élève à 62%. La proportion de femmes nées au Maroc et exerçant un travail est plus de deux fois inférieure à celle des femmes nées en Belgique (22% contre 46%). Plus de la moitié (53%) des Belgo-Marocains interrogés vivent sous le seuil de pauvreté et ils sont plus nombreux en Wallonie qu’en Flandre.
De 461 en 1964, le nombre de Marocains vivant en Belgique est passé à 106 822 en 2001, un chiffre qui a ensuite baissé avec les naturalisations.
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Source : Belga