
Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».
Les nationalistes progressistes de Spirit ont proposé samedi de lancer une nouvelle opération de régularisation des sans-papiers. Cette idée est rejetée par le Open VLD, le CD&V, la N-VA et le Vlaams Belang. Côté francophone, l’idée de régulariser les sans-papiers est relayée depuis un certain temps par le PS, le cdH et Ecolo. Ces trois partis proposent même de créer une commission permanente de régularisation.
Le président de Spirit Geert Lambert a lancé samedi, à l’occasion d’une journée d’étude de son parti, la proposition de mettre sur pied une nouvelle procédure de régularisation après celle organisée en 2000 et 2001. Cette opération avait, à l’époque permis de régulariser la situation de quelque 40.000 personnes en attente de papiers. A l’instar, Spirit propose que la mise en place d’une nouvelle opération figure dans l’accord de gouvernement qui se négociera après les élections du 10 juin.
Lors de l’émission De Zevende Dag sur la VRT, plusieurs chefs de file se sont prononcés dimanche contre la proposition de Spirit. La régularisation ne peut être collective, elle doit intervenir sur base individuelle, a indiqué Fons Borginon, chef de groupe d’Open VLD à la Chambre. "Une régularisation donne le signal que l’illégalité finit par payer. Nous sommes pour une migration légale", a dit Fons Borginon.
Même son de cloche du côté du CD&V et de son appendice nationaliste-conservateur, la N-VA. "L’idée qu’il ne s’agirait que de bons parents bien intégrés me dérange, il y en a mais d’autres se comportent de manière crapuleuse", a indiqué la députée flamande CD&V Cathy Berx, celle-ci disant également sa préférence pour une régularisation individuelle. Le président de la N-VA Bart De Wever a abondé dans le même sens. Le sp.a était absent du débat de la VRT.
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