Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.
La signature d’une convention entre le Maroc et la Belgique a mobilisé mercredi dernier à Rabat, Mohamed Yatim, ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, et Marc Trenteseau, ambassadeur de la Belgique au Maroc. Intitulée "Appui au développement de l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc", il s’agit d’un projet qui a pour objectif, d’encourager les jeunes à l’entrepreneuriat et à assurer une plus grande pérennité économique des entreprises créées.
Ce projet ayant fait l’objet d’une convention entre le royaume de Belgique et celui du Marco, se penchera surtout, dans un premier temps, sur quatre régions, à savoir Beni Mellal-Khenifra, l’Oriental, Fès-Meknès et Draâ-Tafilalet.
Mohamed Yatim qui s’est réjouit de cet appui belge, a, à cette occasion, précisé que la présente collaboration coïncide avec l’élaboration et le début de mise en œuvre du Plan national de promotion de l’emploi (PNPE), adopté par le Conseil de gouvernement en septembre 2017. Lequel se caractérise, entre autres, par une approche globale et intégrée touchant les dimensions économiques, financières, budgétaires et institutionnelles et prenant en compte l’ensemble des déficits d’emplois et des catégories concernées.
Pour sa part, le diplomate belge, Marc Trenteseau, a surtout souligné l’importance de ce projet qui à l’en croire, "favorisera l’emploi des jeunes, particulièrement dans le milieu rural, et les impliquera davantage et les encouragera à s’autonomiser et développer leur capacités entrepreneuriales".
Faut-il le rappeler, ledit projet verra l’implication de deux agences belges et marocaines, à savoir, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et l’agence de coopération belge, qui encadreront les jeunes, afin d’établir un plan management et pérenniser les meilleurs résultats.
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