Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.
Les bateliers qui assurent la traversée entre Rabat et Salé rament très dur pour sauver leur gagne-pain, menacé par l’urbanisation galopante et la crise sanitaire actuelle liée au coronavirus.
La traversée en barque entre rabat et Salé coûte 2,5 dirhams depuis que les autorités l’ont fixé ainsi. Les 72 barcassiers professionnels, qui font la navette à la force de leurs bras tous les jours, se sentent marginalisés et délaissés à leurs propres comptes. Ils se battent pour la survie du métier et de leur gagne-pain sans aucun soutien.
La vie à l’estuaire, longtemps préservée du développement urbain a été bouleversée par un programme d’aménagement pharaonique lancé en 2006 par le roi Mohammed VI. La zone marécageuse a été donc remblayée. L’État a procédé à la construction de viaducs modernes et autres infrastructures changeant ainsi le paysage le plus pittoresque de la région. Sans oublier que depuis 2011, une ligne de tramway complète le réseau de bus, le trajet des habitants.
Les barques artisanales se démêlent malgré tout, pour préserver leurs habitués. Cependant, l’ouverture de la nouvelle « Marina de Salé » ne leur facilitent pas la tâche et la pandémie du Covid-19 n’arrange rien à leur situation. Malgré son aspect de séduction par le fait du modernisme, Rabat reste en marge des grands circuits touristiques, affirme l’un des barcassiers, qui est dans ce métier depuis plus d’une vingtaine d’années.
Compte tenu de cette situation, plusieurs ont abandonné le secteur et d’autres partent clandestinement avec leurs bateaux vers les côtes espagnoles dans l’espoir de trouver mieux. La vie actuelle des pêcheurs est également identique à celle des barcassiers.
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