De mère marocaine et de père français, Aure Atika a grandi à Paris ou elle a obtenu son bac scientifique. Elle fait sa première apparition à l’écran à 9 ans dans L’Adolescente de Jeanne Moreau.
Enchaînant les formations (droit, Ecole du Louvre) et les petits boulots, elle est repérée, grâce à un polaroïd, par une agence de casting qui l’envoie faire des essais. C’est ainsi qu’elle décroche en 1992 le premier rôle dans Sam suffit de Virginie Thévenet. Inscrite au cours de comédie de Blanche Salant et aux sessions libres de Florent, elle est tentée par l’aventure des médias et crée une revue, Au hasard du courrier, avant d’animer sur Paris Première l’émission branchée Nova.
En 1997, la carrière d’Aure Atika prend son envol grâce à La Vérité si je mens !, dans lequel elle incarne l’épouse de Vincent Elbaz -elle sera quatre ans plus tard à l’affiche de la suite de ce film à succès. RMiste dans Vive la République ! de Rochant, l’actrice au regard franc et au sourire charmeur semble s’orienter vers la comédie (Grève-party, Bimboland).
En 2001, le personnage chaleureux de Nassera dans La Faute à Voltaire, premier long métrage d’Abdellatif Kechiche, lui permet de dévoiler d’autres facettes de son talent. La comédienne navigue alors entre cinéma d’auteur (De battre mon coeur s’est arrêté d’ Audiard en 2005, ou Tenja, qui la voit partir au Maroc, la terre de ses ancêtres) et oeuvres grand public, du film d’action (Le Convoyeur) à la comédie de moeurs (Comme t’y es belle !) en passant par la parodie de film d’espionnage (OSS 117, Le Caire nid d’espions en 2006). L’éclectique Atika fait en 2003 ses premiers pas derrière la caméra en signant le court-métrage ironique A quoi ça sert de voter écolo ?.
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