La juge d’instruction de la cour d’appel de Pau en charge du dossier a signé mardi l’ordonnance de non-lieu, a indiqué à l’AFP le parquet de Bayonne. Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier avait rendu un réquisitoire de non-lieu en mars dernier pour l’extinction de l’action publique. Un non-lieu justifié par le décès de Claude Sinké, l’auteur de l’attentat de la mosquée de Bayonne. « Le mis en examen étant décédé et l’information judiciaire n’ayant révélé aucune complicité », impossible d’aller plus loin, a résumé le procureur.
Poursuivi pour « tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence avec arme », Claude Sinké, l’assaillant présumé de 84 ans est décédé dans le centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan en février 2020. Il avait attaqué la mosquée de Bayonne le 28 octobre 2019. Le bilan fait état de deux blessés – deux fidèles de 74 et 78 ans. Cet ex-candidat du Front national à des élections départementales avait échoué dans sa tentative d’incendier le lieu de culte. Lors de son audition le 29 octobre sur les motifs de son attaque de la mosquée, il a déclaré qu’il « voulait venger la destruction de Notre-Dame de Paris, affirmant que l’incendie de cet édifice a été provoqué par des membres de la communauté musulmane ».