Le signe et le symbole dans l’art amazigh du 25 mars au 5 avril à Agadir

2 mars 2008 - 11h05 - Culture - Ecrit par : L.A

Jeune peintre et professeur d’art plastique, Rachid fassih expose ses oeuvre du 25 mars au 5 avril à l’institut français d’Agadir. Il s’est imposé sur la scène artistique régionale et national en s’inventant un univers artistique propre, dont l’itinéraire est ici retracé…ses toiles tentent d’exprimer en formes et en couleurs l’insaisissable irruption d’une sensation ou d’une pensée fugitive. Et c’est dans ces formes, ces courbes et ces tracés que ce Jeune créateur trouve bien-être et quiétude.

Cette démarche à la fois spontanée et concertée lui a permis de faire un va-et-vient constant entre son métier d’enseignant en art plastique et sa vocation personnelle de peintre, l’expérience de l’un servant à nourrir les intuitions de l’autre.

En 1997, confronté au vide qui caractérisait le contexte artistique régional, il joint ses propres efforts à ceux d’autres artistes du Souss Massa Draa pour donner naissance à une association vouée au développement des arts plastiques. Le jumelage entre la ville d’Agadir et certaines d’Europe dans le cadre d’un échange culturel et artistique permet ainsi de développer un échange fructueux ; il constitue également une source d’expériences à laquelle Fassih a bien l’intention de continuer à se livrer.

Ses œuvres transmettent un message de sensibilisation à la richesse de la culture amazigh, qu’elles exaltent et à la préservation des quelles elles invitent. En même temps, ne se contentant jamais de reproduire les signes d’une tradition immuable, Voire figée, il laisse libre cours à son propre
Imaginaire, combinant aussi les ressources du patrimoine séculaire et les impulsions de sa créativité personnelle. Raffinement et singularité sont les termes clés susceptibles de définir son art hors sentiers et des fores archi-battus.

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