Ligue 1 : Amine Harit, buteur face à Saint-Étienne (vidéo)
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Amine Harit
Pour le lion de l’Atlas Amine Harit, 21 ans, sa team c’est d’abord sa famille : Son père, sa mère, sa sœur et son frère. Il aurait commencé le football pour s’affirmer dans son quartier, un quartier de Pontoise, qu’il qualifie de dangereux. Il s’est confié à theplayerstribune.com, revenant à ses origines de footballeur, à ses origines à lui-même en fait, ce qu’il est.
C’est une histoire assez émouvante racontée par Amine Harit que vient de publier le site theplayerstribune. Le footballeur y revient sur son enfance, dans son quartier de Pontoise, peu sûr alors. Ainsi, au début des années 2000, Harit révèle : « Mes parents ne voulaient pas que mon frère et moi jouions trop loin de chez nous. Dès qu’on s’éloignait, ma mère sortait et criait : Amine, tu vois ce trottoir ? ben tu restes de ce côté ! » Cela en dit long sur le sentiment d’insécurité régnant. C’est pour ça que la famille y est importante : « Mon père, ma mère, mon frère et ma sœur et moi avons tous vécu ensemble dans une petite maison. Ils étaient ma team, mon tout. A Pontoise, vous avez besoin de votre équipe. Parce qu’aux débuts des années 2000, ce n’était pas la ville la plus sûre ».
Mais Amine Harit a commencé à défier sa mère. D’abord en lui demandant de ne plus venir le chercher à l’école, ensuite en allant directement au terrain de foot à la sortie des cours, et ce, depuis qu’il a quatorze ans. Sa mère qui le grondait toujours, commençait peu à peu à comprendre. « Survivre » ne l’intéressait pas. Lui, c’est vivre qu’il voulait. Il se créait donc sa place dans le quartier. Pour prouver qu’il pouvait « gérer ».
Quant au choix de la sélection nationale il se serait fait quasiment tout seul, à en croire Harit : « J’ai entendu des gens dire que j’avais choisi le Maroc parce que c’était plus facile. Comment dire... J’aime la France, mais le Maroc… les Marocains, ce sont aussi mes gens. Je ressens cette connexion au pays que je ne peux pas expliquer. La France m’a tellement donné, mais ma famille est tout pour moi. Et ils sont Marocains. Mes grands-parents, mes tantes, mes oncles, mes cousins - beaucoup vivent encore au Maroc. Alors, quand j’ai dû choisir pour qui je voulais jouer, je me suis senti redevable envers ces gens ».
D’ailleurs il ne le regrette pas. Lui qui ne s’émeut pas facilement aurait –et il le révèle lui-même- pleuré lors de la victoire du Maroc contre la Côte d’Ivoire, menant ainsi le Royaume à sa qualification en coupe du monde. Harit décrit la suite : « et à notre retour au Maroc, le soutien que nous avons eu à notre arrivée était tellement incroyable. Je n’ai jamais rien vu de tel dans ma vie. Je le veux encore. Je le veux un million de fois ».
Son rêve à présent serait de fonder une famille et d’avoir des enfants. Ce qu’on lui souhaite…
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