
Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Les autorités marocaines continuent de souffler le chaud et le froid à Al Hoceima. Au jeudi 8 juin, 86 personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre et présentées à la justice.
C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi lors d’une conférence de presse organisée après le conseil du gouvernement. Parmi les 86 personnes interpellées, 16 ont été traduites devant la Cour d’appel d’Al Hoceima et 32 devant le tribunal de première instance.
Les charges sont très lourdes concernant 38 personnes puisqu’elles sont poursuivies pour « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État », avait indiqué de son côté le ministre de la Justice Mohamed Aujjar en milieu de semaine.
Ces arrestations sont aujourd’hui dénoncées au Maroc mais aussi à l’étranger. Dans un communiqué publié cette semaine, l’Istiqlal avait réclamé la libération sans conditions de toutes les personnes interpellées et placées en détention. Il en est de même pour les organisations Amnesty International et Reporters sans frontières qui parlent même « d’arrestations arbitraires » et qui demandent leur libération immédiate.
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