
Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.
Et si le début de la solution dans le Rif était une grâce royale accordée à toutes les personnes arrêtées lors des manifestations et incarcérées à Al Hoceima et Casablanca ?
C’est ce qu’espère Mohamed Nech-Nech, porte-parole de l’Initiative civile pour le Rif qui vient d’être interrogé par le site Telquel. Après avoir rappelé que ses membres ont fait le déplacement à Al Hoceima du 5 au 8 juin dernier, où ils ont rencontré « les officiels comme le procureur du roi, le wali de la région, les élus locaux, et même des sécuritaires. », Nech-Nech, a déploré le manque de dialogue entre les manifestants et les autorités.
Selon lui, les habitants n’ont fait que manifester pacifiquement dans le nord du pays, estimant que les jugements prononcés à leur encontre sont très sévères.
Nasser Zefzafi et les autres leaders ont reconnu avoir fait des erreurs, a-t-il révélé, mais sont étonnés des lourdes accusations auxquelles ils font face. Le principal pour eux aujourd’hui est la libération de tous les détenus arrêtés par la police que l’Initiative civile pour le Rif évalue aujourd’hui à 200 personnes. « On ne peut pas emprisonner tous les jeunes de la région. C’est insensé. ».
L’un des voies envisageables est la grâce du roi Mohammed VI. « On espère que le roi va intervenir en les graciant », a souhaité Nech-Nech.
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