Et si le dialogue entre les autorités et le mouvement de contestation dans le nord du Maroc s’amorçait ? C’est ce que propose aujourd’hui le Conseil national des droits humains (CNDH).
La section locale du CNDH vient de proposer son intermédiation, est-il indiqué dans un communiqué qui rappelle que le mouvement avait émis un avis favorable si une demande officielle était proposée par les autorités.
Le CNDH se dit prêt à « ouvrir ses portes pour l’organisation de rencontres dans son siège à Al Hoceima ou dans tout autre endroit choisi par les deux parties » et ce afin « d’éviter le recours à la force et à maintenir le calme ».
Après un communiqué au ton virulent publié dimanche dernier, le gouvernement s’est rattrapé le lendemain en évoquant « des revendications légitimes » de la population tout en appelant à une accélération des chantiers en cours dans la région du Rif.
Hier, une manifestation pacifique a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Al Hoceima sous une surveillance très discrète mais non moins présente des forces de l’ordre. Devant le succès du rassemblement de jeudi, les autorités seront acculées tôt ou tard à s’asseoir autour d’une table et négocier avec les leaders du mouvement.
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