Ces premières autorisations concernent les activités de transformation et de fabrication du cannabis, ainsi que de commercialisation et d’exportation du cannabis et de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, indique un communiqué de la direction, précisant que ces attributions s’inscrivent dans le cadre de la mise en application des dispositions de la loi n°13-21 relative aux usages licites du cannabis.
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L’ANRAC lancera par la suite, le processus d’autorisation des agriculteurs installés dans le périmètre réglementaire (provinces d’Al Hoceima, Chefchaouen et Taounate) pour exercer l’activité de culture et de production du cannabis dans le cadre de coopératives agricoles, souligne la note, ajoutant ces acteurs seront autorisés de façon progressive sur la base des besoins exprimés par les industriels autorisés.
Par ailleurs, l’Agence continue d’analyser les opportunités offertes par le marché du cannabis afin de développer cette filière et promouvoir la reconversion des agriculteurs de la culture illicite vers une culture licite, durable et génératrice de revenus, conclut le communiqué.