"Il y a débat entre les abolitionnistes et les partisans du maintien de la peine de mort. Nous nous abstiendrons car nous ne sommes pas encore arrivés à trancher", a déclaré mardi le ministre marocain de la Justice Abdelouahed Radi devant la Chambre des conseillers.
"On ne peut pas improviser des positions du jour au lendemain sur ce genre de questions", a-t-il ajouté, indiquant que des discussions étaient en cours avec des ONG marocaines abolitionnistes, mais également avec des pays arabes et musulmans sur cette question.
"Actuellement au Maroc, il n’y a consensus ni sur l’abolition ni sur le maintien de la peine de mort", selon Radi.
Mais "le Maroc a une ferme volonté de faire en sorte que les tribunaux ne prononcent plus ce genre de verdicts qui n’est plus accepté", a t-il déclaré, ajoutant que depuis 1973, seules deux condamnations à mort ont été exécutées, la dernière il y a 14 ans.