Le capitaine de l’équipe du Maroc, Roman Saiss, a présenté ses excuses aux Marocains après leur élimination en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, un match perdu 2-0 contre l’Afrique du Sud.
Abdessalam Benjelloun, le jeune Marocain de Roulers en Belgique explique le renouveau d’optimisme autour de sa sélection.
Les Lions de l’Atlas espèrent profiter de la première Coupe du Monde en Afrique pour faire leur retour dans l’élite mondiale, après douze ans d’absence. « Nous avons finalement trouvé l’équipe que nous cherchions ces dix dernières années. C’est le moment idéal pour revenir en phase finale d’une Coupe du Monde. L’attente a été trop longue », a déclaré Benjelloun.
Une attente trop longue et ponctuée d’un gros revers en 2008 lors de la Coupe d’Afrique des Nations au Ghana, où les Lions de l’Atlas ont été éliminés dès le premier tour. « Ca a été un tournoi terrible pour nous, mais battre la Belgique juste après a été la meilleure réaction possible », a analysé le jeune attaquant qui joue actuellement en Belgique.
Depuis, l’optimisme est de mise au sujet de la sélection marocaine, qui a enchaîné les bons résultats notamment en amical, face au Bénin, à la Zambie, ou encore à la République Tchèque, face auxquels ils ont obtenu le 0-0. « On a vu le nouveau visage de la sélection contre les Tchèques. Celui d’une équipe avec beaucoup de cœur », explique Benjelloun.
Et du cœur, les Marocains en ont eu déjà avant ces rencontres. En effet, ils ont battu la Mauritanie et le Rwanda, lors de la deuxième manche de qualification, même après avoir encaissé leur seule défaite à Kigali : « On en a parlé, on l’a analysée de près, et on les a battus une semaine après 2-0 à domicile. Puis Lemerre est arrivé et nous avons vaincu la Mauritanie ».
Abdessalam Benjelloun a ici pointé l’un des éléments importants pour le regain de forme des Lions de l’Atlas : l’arrivée de Roger Lemerre à la suite d’Henri Michel : « Comme Henri Michel, c’est un grand coach avec beaucoup d’expérience. Je suis sûr qu’il nous aidera beaucoup. Il parle toujours aux joueurs. C’est une approche mentale différente. Même si nous n’avons que trois jours pour préparer un match, il va essayer de rester proche de nous. Nous somme tous ensemble et c’est ce dont nous avons besoin. Il nous a donné la volonté de gagner et a incorporé de jeunes joueurs ; il a vraiment créé une alchimie ici ».
Ce qui est sûr, c’est que les Marocains devront continuer à faire de grosses performances s’ils veulent participer à nouveau à la Coupe du Monde, car avec le Togo et le Cameroun dans leur groupe, le chemin est encore long.
Source : Foot 01 - Florian Velter
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