Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.
Le Premier ministre Abbas El Fassi a appelé samedi à l’organisation d’élections anticipées, car le Maroc serait sur le point de changer la loi suprême du pays et qu’il n’est pas logique de continuer à fonctionner avec un appareil législatif issu d’une ancienne constitution.
La proposition faite lors de l’assemblée nationale du parti de l’Istiqlal, organisée samedi dernier à Rabat, a été approuvée par la majorité des membres du parti au pouvoir et sera fort probablement adoptée demain par la commission exécutive du parti.
Si les élections législatives, communales et celles des chambres professionnelles sont organisées en septembre prochain, ce sera surtout en raison de contraintes provoquées par la nouvelle constitution et non pas pour des raisons politiques, expliquent certains membres du parti de l’Istiqlal.
Pour rappel, la Commission Consultative pour la Révision de la Constitution (CCRC) rendra sa copie le 16 juin prochain et le référendum serait organisé fin juillet.
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