
Au Maroc, la copropriété fait face à de graves difficultés, notamment le non-paiement des cotisations. De quoi impacter négativement le secteur de l’immobilier marocain.
La publication chaque trimestre de l’Indice des Prix des actifs immobiliers (IPAI) par Bank Al Maghrib (BAM), en collaboration avec l’Agence nationale de la Conservation foncière, du cadastre et de la cartographie permet d’avoir une idée de l’évolution des prix de l’immobilier dans nos différentes villes. Quelles sont les grandes tendances à Casablanca ?
Dans la mégapole, les prix des appartements ont connu une hausse d’1%. La même tendance haussière s’observe en ce qui concerne les transactions qui ont augmenté de 4,6%.
Concernant les villas, il convient de noter que les prix dans la capitale économique ont chuté d’1,3% tandis que les transactions ont également baissé de 6,2%. Les raisons de cette chute n’ont pas été expliquées par l’Indice.
Du côté des maisons, on remarque que les prix ont baissé de 2,1% alors que, dans le même temps, les transactions ont connu une hausse de 6,6% au cours du deuxième trimestre de cette année, ce qui laisse comprendre une préférence des acquéreurs pour les maisons de ville que pour les villas dont les prix ont néanmoins légèrement chuté.
Pour le segment relatif aux terrains urbains, il faut noter une hausse significative des prix, à savoir 8% tandis que, dans le même temps, les transactions ont chuté de 2%.
Une légère hausse de 0,2% est observée pour les locaux commerciaux, d’après l’IPAI, alors que, pendant ce temps, au niveau des transactions, on note une forte chute de 16,2%, pour le compte du deuxième trimestre de l’année.
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