
Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
La police marocaine devant le parlement
Un activiste rifain vient d’être condamné à trois ans de prison et à une amende de quelques centaines de dirhams (500dh). En cause, une publication sur Facebook où il parle de rébellion civile (pour la libération de détenus du Hirak).
Selon EFE, Rachid Chabani se serait posé, sur Facebook, une question : « si cet acte de protestation pouvait devenir une rébellion civile jusqu’à la libération des détenus ». Une simple interrogation, une menace pour faire avancer le dossier ou une invitation ? La réponse n’est pas si évidente que ça.
Chabani a demandé cela la veille de la marche nationale en soutien aux détenus du Hirak à laquelle il a participé, à Rabat, ce 21 avril 2019. Et il a été arrêté après son retour de la marche, près d’Al Hoceïma. Il a trente ans.
EFE écrit : « L’arrestation de Chabani, un étudiant âgé de 30 ans, a eu lieu quelques heures après son retour de la capitale Rabat, où il s’était rendu aux côtés de milliers de personnes pour demander la libération des détenus à la suite du récent soulèvement social survenu dans la ville d’Al Hoceïma, dans le nord du Rif ».
Cette condamnation a lieu alors que les détenus du Hirak viennent, dans un communiqué, de spécifier être prêts à tourner la page et à trouver une solution allant dans le sens de leur libération ainsi que de l’essor prochain du Maroc. De quoi rendre les choses plus complexes encore…
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