Les relations entre le chanteur populaire Abdelaziz Stati et sa fille, la rappeuse Ilham El Arbaoui, alias Ely, sont dégradées au point que celle-ci menace de faire des révélations compromettantes sur son père.
Idriss El Mehdi & The Bladi Band est un groupe prometteur. Son atout : le mariage survitaminé du guembri, de la guitare, des percussions et de la batterie, pour un style entre pop et rock. Décapant. En concert au festival Mer et Désert qui s’est déroulé du 27 février au 1er mars à Dakhla, au Maroc, le groupe a offert au public des compositions chaloupées et des paroles entrainantes. Interview.
Idriss El Mehdi & the Bladi Band est l’une des révélations du festival de Dakhla qui s’est déroulé du 27 février au 1er mars 2009 au Sahara, à 350 km au Nord de la Mauritanie. Connu comme pianiste de jazz, Idriss El-Medhi, jeune marocain né à Casablanca, a laissé de côté son piano et s’est converti au guembri (instrument de musique à trois cordes). Il s’est entouré du groupe The Bladi Band pour mettre son instrument au goût du jour. Ben et Kevin à la guitare, Karim à la batterie et Oussama Chraibi aux percussions, les joyeux lurons s’en sont donnés à cœur joie durant le festival de Dakhla. Résultat : un mélange décapant de guitare folk et de guembri revisité dans un registre à la frontière entre la pop et le rock.
Quelles sont vos impressions à la suite de votre concert à Dakhla ?
On était en ouverture de soirée. Cela n’a pas été facile d’attirer le public. C’était la première fois qu’on faisait un concert au Maroc. Même si les gens n’étaient pas nombreux au début, vers la fin du concert certains s’arrêtaient, attirés par notre musique, c’est le principal ! Je suis super content d’être à Dakhla, j’espère que des occasions comme celle-là se représenteront et qu’on pourra jouer dans d’autres festivals marocains.
Comment êtes vous passé du piano jazz au guembri ?
En premier, j’étais connu comme pianiste de jazz au Maroc. J’ai d’ailleurs participé à plusieurs festivals comme celui d’Essaouira. Après j’ai migré à Paris, là bas j’ai voulu renouer avec mes origines. J’ai commencé à jouer du guembri. Au début c’était un peu galère mais comme j’étais passionné, au final cela a payé. Mahmoud Guernia, un virtuose du guembri m’a initié. J’ai commencé à écouter en boucle ses cassettes et puis j’ai fait mes premières compositions. Et me voilà !
Vous vous êtes entouré d’un groupe : the Bladi Band. Pourquoi n’avez-vous pas tenté une carrière en solo ?
J’avais besoin d’un groupe à moi. Je me suis entouré de potes musiciens comme le percussionniste Oussama Chraibi. Chaque musicien du groupe a son style, ses qualités. Par exemple, Ben, le guitariste, est un peu notre « guitare hero ». Au début, cela a été difficile de travailler ensemble en raison de nos styles assez différents et puis l’alchimie est venue comme une évidence.
Un prochain album en préparation ?
Oui, on a commencé à faire un disque. Mais ce n’est pas pour tout de suite, on prend notre temps pour faire de belles choses. Un album avec de bonnes compositions.
Source : Afrik.com - Stéphanie Plasse
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