Bloqués au Maroc, les sept Espagnols, originaires d’Alicante, se sont rendus au consulat d’Espagne pour trouver une solution à leur situation. « La seule chose qu’ils nous ont dit, c’est de nous rapprocher de la compagnie aérienne », déplore Francisca Soler. Ils ont également mené des démarches auprès de l’ambassade d’Espagne. Sans succès. Les sept ouvriers ont fini par intégrer les groupes WhatsApp des Espagnols bloqués à Tétouan pour être informés d’éventuelles mesures prises pour leur rapatriement.
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L’entreprise pour laquelle ils travaillent, FGV, a contacté le consulat pour tenter de débloquer la situation et négocier leur retour en Espagne. « Nous sommes du personnel essentiel, car quatre des personnes du groupe sont des machinistes. Il est donc urgent que nous retournions à nos postes », a déclaré Teresa Ramón, un autre membre du groupe, se réjouissant de l’attitude proactive de l’entreprise.
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Finalement, le consulat a pu leur trouver des places sur un vol spécial. « Nous avons payé 324 euros pour des billets qui coûtent normalement 120, mais il y a des gens qui ont déboursé 600 euros, sans être sûrs qu’ils pourront voyager, puisqu’il y a aussi un marché des faux billets », se plaint un autre. Le groupe des employés devrait embarquer ce jeudi sur un vol au départ de Casablanca à destination de Murcie.
« On aurait pu rentrer en Espagne via Ceuta, mais les frontières sont aussi fermées. C’est tellement malheureux », regrette Teresa Ramón qui déplore le temps très court entre l’annonce de la mesure de suspension des vols et sa mise en vigueur.