Evoquant « un caractère humanitaire », le ministère de l’Intérieur dit s’acquitter de la responsabilité de protection des nationaux et ainsi contribuer « aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme ».
Et d’affirmer que cette opération de rapatriement a permis aux Marocains de « retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité », tout en précisant qu’il feront l’objet d’enquêtes judiciaires pour leur implication dans les faits liés au terrorisme « sous la supervision du Parquet compétent ».
Selon des chiffres dévoilés par le patron du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) Abdelhak Khiame, 1.600 Marocains combattaient en 2016 au sein des différents groupes terroristes en Syrie, dont 758 avaient rejoint Daech et plusieurs dizaines d’autres Harakat Cham Al Islam ou encore Jabhat Al Nosra.
A noter que le président américain Donald Trump avait fait pression sur ses alliés pour rapatrier les femmes et les enfants de djihadistes bloqués actuellement en Syrie et en Irak.