Ramadan et réseaux sociaux : les photos d’iftar divisent
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Le jeûne du Ramadan, pilier de l’islam, implique une abstinence de boire et de manger du lever au coucher du soleil. Si ce rite revêt une importance spirituelle majeure pour les fidèles, il n’en demeure pas moins une période à risque pour les personnes diabétiques.
Risques d’hypoglycémie et d’hyperglycémie
En effet, le jeûne perturbe les équilibres métaboliques, exposant les diabétiques à des dangers potentiels. L’hypoglycémie, baisse du taux de sucre dans le sang, représente un risque majeur, surtout si le traitement n’a pas été adapté au préalable par un médecin.
L’hyperglycémie, à l’inverse, peut survenir le soir lors de la rupture du jeûne. Un repas trop copieux, riche en calories, peut engendrer une glycémie élevée, accompagnée d’une soif intense et d’une augmentation de la miction, favorisant la déshydratation.
Adapter son alimentation et s’hydrater
Pour minimiser les risques, les diabétiques doivent adopter une alimentation équilibrée répartie sur deux à trois repas lors de la rupture du jeûne. Privilégier les fibres (fruits, légumes, dattes, pain, céréales et soupes) est essentiel, tandis que les pâtisseries et les fruits oléagineux (cacahuète, pistache…) doivent être consommés avec modération.
L’hydratation est également un élément crucial. Boire en abondance est vital pour les jeûneurs diabétiques, qui doivent privilégier l’eau, les soupes, les tisanes et les infusions.
Précautions et suivi médical
Afin de prévenir tout affaiblissement, il est conseillé d’éviter l’exposition au soleil et à la chaleur pendant le jeûne. De même, les efforts physiques doivent être réduits au minimum, excepté une petite marche quotidienne.
Durant cette période, les médecins endocrinologues recommandent un suivi glycémique régulier et systématique. Les personnes à risque, telles que les sujets âgés, les femmes enceintes et les patients souffrant d’hypertension ou d’asthme, doivent impérativement avertir leur médecin dès l’apparition de tout symptôme suspect.
Attention :
• Le jeûne est contre-indiqué pour les personnes diabétiques sous insulinothérapie.
• Consulter son médecin est indispensable avant d’entreprendre le jeûne.
• Une surveillance accrue de la glycémie est nécessaire pendant le Ramadan.
• Adapter son alimentation et s’hydrater correctement sont des mesures vitales.
• Les personnes à risque doivent être particulièrement vigilantes.
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