Le consulat du Maroc à Tarragone (100 km au sud de Barcelone) a été aspergé de pot de peinture rouge. Une mosquée située dans la même ville a elle été taguée d’écritures racistes et très violentes. « Vous allez mourir, vous p**** de maures », peut-on lire sur la façade de la mosquée Mont Blanc.
La parole raciste semble se libérer surtout sur les réseaux sociaux. Dès l’annonce de l’identité de Driss Oukabir, plusieurs centaines de messages violents et racistes ont été publiés sur son compte Facebook avant que le réseau social ne se résigne à le fermer.
C’est également le cas sur la plupart des principaux journaux espagnols comme El Mundo ou El Pais où les commentaires xénophobes et anti-marocains sont publiés et librement consultables par les internautes et ce malgré la vigilance des modérateurs. De tels propos avaient déjà été constatés au lendemain des attentats de Paris, de Nice ou encore à Londres.
L’attentat qui a ciblé Barcelone a fait, selon un dernier bilan, 14 morts et une centaine de blessés. Des Marocains se trouvent parmi les victimes.