« Je peux jouer beaucoup de styles différents, a déclaré l’entraîneur du Maroc, Walid Regragui, ce mois-ci. J’admire Guardiola, Simeone et Ancelotti, mais j’ai aussi mon propre style qui me permet d’adapter l’équipe en fonction des qualités des joueurs disponibles. »
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L’ancien défenseur n’a jamais participé à une coupe du monde, mais est pétri d’expériences. Il a conduit le Wydad Casablanca vers une victoire surprise en finale de la Ligue des champions de la CAF contre les champions en titre Al Ahly en mai après six années réussies au FUS Rabat. Il a également remporté le titre qatari avec Al-Duhail en 2020. Son triomphe en Ligue des champions lui a valu le surnom le « Guardiola marocain », surnom donné par un commentateur tunisien.
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Classé dans le groupe F, le Maroc qui commence mercredi sa sixième participation en phase finale de la Coupe du monde 2022 en défiant la Croatie (finaliste de la dernière édition), avant de croiser les crampons avec la Belgique (éliminée par les Bleus en demi-finales de la précédente édition), et enfin le Canada (de retour 36 ans après leur unique participation en 1986) lors de la 3ᵉ journée espère rééditer l’exploit de 1986 : passer le cap du premier tour. Walid Regragui pourra-t-il réaliser cette performance, voire suivre les traces du Nigérian Stephen Keshi, qui est devenu le premier entraîneur local à mener une équipe africaine aux huitièmes de finale en 2014 ?