Suite à une plainte du président de l’Association de défense des droits de l’Homme, Abdellah Tatouche, déposée contre le promoteur d’un projet immobilier économique et social pour escroquerie et abus de confiance, la police judiciaire de Marrakech mène une enquête.
Selon la plainte, de potentiels acquéreurs ont acheté des appartements auprès du promoteur dont les prix varient entre 140 000 et 250 000 DH, rapporte Al Massae. Seul problème : les appartements ne leur ont pas été livrés. Ils ont fait pression sur le promoteur qui leur a finalement demandé de prendre rendez-vous avec un notaire à Casablanca pour la signature des contrats de vente.
Celui-ci leur a réclamé des honoraires et des droits d’enregistrement excédant 24 000 dirhams par appartement. Excessif. Le promoteur les a alors orientés vers un autre notaire à Marrakech. Il éteint par la suite son téléphone, puis disparaît dans la nature.
Autre fait étrange : l’administration des impôts a réclamé aux potentiels acquéreurs un montant de TVA s’élevant à 45 000 DH pour des appartements économiques. Selon les services concernés, ce montant s’explique par le fait que les surfaces des appartements étaient plus grandes que celles convenues avec les clients. Une faute commise par le promoteur.
En outre, il est également reproché au promoteur de ne pas avoir payé ses fournisseurs et ses sous-traitants. Certains sont au bord de la faillite. Depuis sa mise en œuvre, ce projet immobilier baignerait d’ailleurs dans un flou indescriptible, ajoute la même source.