Diederik Samsom, parlementaire et éducateur social auprès des familles marocaines à Amsterdam, aux Pays-Bas, explique après plus d’un an de terrain, être convaincu qu’il "n’y a plus rien à faire pour les Marocains".
L’homme, qui travaille secrètement 10 à 12 heures par semaine, explique à NRC, quotidien néerlandais, qu’il est vrai que "la plupart des cas problématiques concernent des Marocains. Ces jeunes ont le monopole ethnique des nuisances. Ils sont devenus le Ground Zero du débat sur l’intégration". L’éducateur indique toutefois que "l’Islam n’a rien à voir avec ça. Plus ils sont croyants, moins il font de problèmes".
Le député explique également que les aides destinés à ces jeunes, n’ont aucun intérêt et que seul "un gifle physique ou verbale", pas seulement des parents mais de la police ou des voisins, peut les aider à retrouver leur place dans la société. Il faut intervenir avant qu’il n’y ait des accrochages avec la police, après il est trop tard. Les jeunes entrent alors dans un système inefficace de "réintégration sociale" avant d’être abandonnés à eux même.
Pour conclure, Diederik Samsom estime que ces jeunes "vivent dans l’illusion d’être intouchables" et dit qu’il ne pensera plus que "ça ne doit pas être si grave, quand les gens se plaignent d’eux".