Le cardinal secrétaire d’Etat sortant Tarcisio Bertone a très mal pris cette nomination, et l’a fait savoir. Bertone compte même porter plainte contre Francesca Chaouqui, qui l’a accusé de corruption dans un tweet, posté une année avant sa nomination en tant que "lobbyiste du pape".
D’après Francesca Chaouqui, le majordome Paolo Gabriele, qui a fait les frais du scandale de Vatileaks, n’aurait été que le "bouc émissaire" de l’affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale, qui avait ébranlé les arcanes du Vatican.
D’après le Matin Suisse, qui cite "Tages-Anzeiger", ce sont surtout les tweets et les photos - très intimes - qui causent du tort à la Marocaine. Dans un des clichés, on y voit l’avocate seins nus, cachés tout de même par les bras de son mari.
Et pour faire taire toutes ces polémiques, la Marocaine a fermé son compte sur Twitter. Du côté du pape François, aucune réaction, il lui témoigne toujours toute sa confiance.
Née dans un village de Calabre, de l’union d’une Italienne et d’un Franco-Marocain, Francesca Chaouqui était l’une des proches confidentes d’Ettore Gotti Tedeschi, ancien président de la banque du Vatican, qui serait à l’origine de sa nomination.