Le jeune Marocain est arrivé en Espagne à l’âge de 13 ans et a séjourné dans un centre de mineurs non accompagnés à Valence jusqu’à sa majorité, avant de déménager à Torre Pacheco (Murcie). Il est décédé vendredi 17 septembre au volant d’un véhicule emprunté à un ami, après avoir foncé, à plus de 120 kilomètres à l’heure, sur la terrasse d’un restaurant dans le quartier de Roldán, causant la mort d’un client vénézuélien de 47 ans et blessant deux autres clients. Après l’accident, le Marocain, coincé dans le véhicule, s’est donné la mort en se poignardant dans la poitrine avec un couteau, fait savoir La Razon.
Le jeune homme a aussi laissé dans le véhicule des lettres manuscrites dans lesquelles il assure qu’il menait un « acte terroriste ». Il y a également dénoncé le fait que l’islam n’était pas respecté dans le centre de Mislata où il a été accueilli en tant que mineur non accompagné.
À lire : Espagne : enquête sur une possible attaque terroriste de la part d’un Marocain
Selon les enquêtes, le jeune homme ne présentait aucun signe de radicalisation, mais a subi un changement radical au cours des 15 jours précédant les événements. L’Audience nationale, sur la base du rapport de la Garde civile, se chargera de qualifier les faits et de déterminer s’il s’agit ou non d’une action terroriste menée en solitaire. Elle pourra solliciter l’aide de toute structure comme l’Association des victimes du terrorisme (AVT), afin de faire la lumière sur cette affaire.
Pour le conseiller de cette association, Miguel Folguera, l’AVT, en plus de suivre de près les actions en justice, « offre une assistance juridique, personnelle, médicale et psychologique aux proches de la victime et aux blessés afin de les soutenir en ces moments difficiles ». L’association témoignera lundi devant le juge de l’Audience nationale dans le cadre de cette affaire.